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Description :
Wangrin est un interprète de l’administration coloniale dans les années 1910.
Il est issu de « l'école des otages » ainsi nommée par la-dite administration car on y envoyait de force tous les fils de chefs pour leur donner un enseignement de qualité et créer ainsi une élite moderne tout en calmant les éventuelles ardeurs contestataires.
À l'époque, le rôle de l'interprète était majeur. Muni d'un « certificat d'études primaires indigènes » et maîtrisant plusieurs langues africaines en dehors du français, Wangrin sut s'attirer la confiance du commandant de région et joua un rôle important en lui servant de conseiller et de secrétaire.
Ce poste privilégié permit à Wangrin de gagner de l'argent – beaucoup d’argent – au détriment de l’administration coloniale et des commerçants locaux. Il faut dire que Wangrin choisit de se placer sous le signe du dieu « Gongoloma Soké », dieu bizarre et ambigu car « à la fois bon et mauvais, sage et libertin ».

De poste en poste, d'entourloupes en « tours carabinés », Wangrin finit par acquérir au faite de sa gloire, une vraie fortune qu'il utilisa aussi largement – et discrètement comme il se doit – à aider les pauvres et les nécessiteux.
Description :
Wangrin est un interprète de l’administration coloniale dans les années 1910.
Il est issu de « l'école des otages » ainsi nommée par la-dite administration car on y envoyait de force tous les fils de chefs pour leur donner un enseignement de qualité et créer ainsi une élite moderne tout en calmant les éventuelles ardeurs contestataires.
À l'époque, le rôle de l'interprète était majeur. Muni d'un « certificat d'études primaires indigènes » et maîtrisant plusieurs langues africaines en dehors du français, Wangrin sut s'attirer la confiance du commandant de région et joua un rôle important en lui servant de conseiller et de secrétaire.
Ce poste privilégié permit à Wangrin de gagner de l'argent – beaucoup d’argent – au détriment de l’administration coloniale et des commerçants locaux. Il faut dire que Wangrin choisit de se placer sous le signe du dieu « Gongoloma Soké », dieu bizarre et ambigu car « à la fois bon et mauvais, sage et libertin ».

De poste en poste, d'entourloupes en « tours carabinés », Wangrin finit par acquérir au faite de sa gloire, une vraie fortune qu'il utilisa aussi largement – et discrètement comme il se doit – à aider les pauvres et les nécessiteux.
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Publié 13 novembre 2021, 14:01

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